Bali
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Bain, spiritualité, cultures

Munduk, notre grenier traditionnel

  

  

Munduk est une localité d'Indonésie située à Bali, dans le Kabupaten de Buleleng, au sud-ouest de Singaraja, le chef-lieu. C'est une résidence créée par des planteurs hollandais, et à ce titre le seul groupe significatif de constructions coloniales à Bali. Notre chambre est lovée dans un grenier traditionnel au milieu d'un jardin paradisiaque et à flanc de montagne. On ne peut pas dire que l'environnement est calme: clapotis de la petite rivière toute proche, grenouilles, grillons, Geckos et autres drôles d'animaux nous font un concert très agréable. Nous restons à Munduk jusque dimanche.
 

  

  

  

Encore des rizières

Lors de chacun de nos trajets, on passe à côté de rizières. Elles ne sont pas toutes au même niveau de culture. Il faut quatre mois entre le repiquage et la récolte. Il est donc possible de récolter trois fois par an. Le riz traditionnel de Bali est légèrement rouge et malheureusement, il n'en reste que 10% en culture. Ce riz traditionnel a quelques défauts, c'est qu'il ne peut se récolter qu'au bout de six mois. Il ne permet pas de nourrir toute la population qui a fortement augmenté. Il a donc été remplacé. Le riz international lui est précoce mais nécessite beaucoup d'engrais et épuise les terres.

Dans un premier temps, on engraisse la rizière à sec avec le fumier de vache. Les vaches sont gardées à proximité ainsi, le transport de la bouse dans des paniers sur la tête est rapide. Ensuite, on laboure avec les bœufs et on aplanit. La rizière est ensuite inondée et ce n'est que plus tard que les plants sont repiqués.

Les plants de riz peuvent atteindre une hauteur de 1m35. C'est au moyen d'une sorte de serpe que le balinais va couper chaque pied. Il sera ensuite étalé dans la cour de la maison et retourné par la femme et les enfants. Une machine va alors séparer le grain de riz de son enveloppe et récolter également la petite semence qui servira à faire de nouveaux plants.

La rizière est maintenant laissée aux canards qui mangeront les grains de riz tombés, ensuite, les tiges sèches sont retirées, les bords de rizière sont éventuellement réparés et le travail recommence. Un agriculteur gagne très peu, juste de quoi vivre au jour le jour et sans avoir la possibilité d'épargner pour sa retraire. Il travaillera jusqu'au bout.

 

  

  

En enfonçant le clou... de girofle

Dans la région des montagnes, le climat et l'irrigation permettent la culture de nombreuses plantes. On découvre ainsi au gré du voyage des cacaotiers, des caféiers, des bananiers, des cocotiers, des haricots, patates douces, vignes, ...

On peut vraiment parler de terre nourricière à Bali.

Ci-dessous, on peut voir la récolte des clous de girofles. Le giroflier est un arbre magnifique. Les personnes qui récoltent le clou de girofle sont souvent des immigrés javanais pauvres. La récolte est vendue par arbre et un arbre vaut 200 000 rupiahs. Les hommes grimpent sur des longs bambous et récoltent directement dans l'arbre tandis que femmes et enfants ramassent tout ce qui tombe. Rien n'est perdu à tel point qu'on balaie le sol à la fin de l'opération.

Le clou est ensuite séché sur le bord de la route, souvent en compagnie de graines de cacao.

  

     

Les sources d'eau chaude de Banjar

 Trois bassins d'eau chaude aménagés pour la relaxation, voilà ce que propose les sources de Banjar issues des roches volcaniques de la montagne et que l'on appelle localement Air Panas. Dans un écrin de verdure, le bassin central offre un bon compromis pour nager à volonté dans ces eaux d'un vert clair opaque d'où se dégagent des vapeurs soufrées. A l'extrémité du bassin, de superbes têtes de lions sculptées font office de becs déverseurs sous lesquels il est bon de se placer. En haut du terrain, un petit bassin rectangulaire encore plus chaud permet juste de laisser deux personnes s'asseoir face à face pour se détendre sur les sièges de pierre taillés à même le bassin. Un troisième permet juste de se placer sous des filets d'eau tombant de si haut que l'impact de l'eau sur la peau se révèle être un véritable massage bienfaisant. Et ben, on en a bien profité. Au retour, vous verrez notre peau, elle est toute verte avec des écailles maintenant. ;)

  

  

 

Le monastère bouddhiste de Banjar

Perché au sommet d'une colline, le monastère bouddhiste de Banjar est impressionnant avec ses salles emplies de statues dorées, d'offrandes et d'encens. A la base, ce n'est pas un lieu touristique et il faut donc respecter quelques règles comme se couvrir les jambes et les épaules, avant de pénétrer dans l'enceinte. Ceci fait, il nous a été possible de déambuler tranquillement dans les jardins et les diverses salles dans lesquelles se pratiquent des séances de vipassana, une technique de méditation dépouillée, basée sur la respiration.

  

  

  

Les cascades de Gitgit

C'est vers 17h30 que l'on arrive aux célèbres cascades de Gitgit. Cette chute d’eau qui est avec ses 40 mètres la plus haute de Bali est assez impressionnante, surtout dans la saison des pluies, de janvier à mars. En juillet, c'est pas mal non plus hein, elle est pas à sec. Le long du sentier qui mène aux cascades, de nombreux marchands sont sencés proposer leurs marchandises de manière assez folklorique, mais comme il est déjà tard, non seulement on ne paie pas l'entrée (Comme partout, les fonctionnaires sont déjà en pause), mais en plus la plupart des échoppes sont closes (porte en métal bloquée par un simple gros caillou, ils ont confiance à Bali). La popularité de Gitgit a mené a la découverte d’autres chutes d’eau dans les environs que l'on visitera lors d'un trekking samedi matin.