Bali
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Quand notre guide francophone est une guide

Jusqu'à présent, tout s'est déroulé parfaitement. Les hôtels sont réservés et nos premières visites merveilleuses.

Depuis trois mois, je suis en contact avec des guides balinais qui parlent français. Finalement, on en a gardé deux. Un pour la première semaine et un pour la seconde. Le premier, Tituk, voulait que je lui donne le nom de l'hôtel où nous logerions. Logique. Seul hic... Balicontact avec qui j'ai réservé les deux premiers hôtels ne nous donnerait le nom qu'à l'arrivée à Denpasar. Immédiatement, j'ai envoyé un mail à Tituk qui ne m'avait plus donné de nouvelles depuis trois semaines. Finalement, dimanche soir, un email nous prévient qu'il serait à l'hôtel lundi à 8h30. Et, à 8h30, pas de Tituk mais sa femme, Sophie. C'est pas plus mal. Dès les présentations faites, on lui explique ce qu'on veut faire et en avant, son chauffeur nous emmène.

La forêt des singes de Sangeh

Elle se trouve près du village de Sangeh, à environ 20 km au nord de Denpasar. Cette forêt luxuriante d’environ 6 hectares est pleine d’arbres géants, de noix de muscade, qui peuvent atteindre 40 mètres de hauteur. L’attraction principale est les nombreux singes balinais qui habitent dans les arbres ainsi qu’au temple, le Pura Bukit Sari, situé au milieu de la forêt. Un vrai régal ces singes. Ils sont très tolérants à l’égard des gens mais sont réputés pour voler la nourriture, les lunettes de soleil et tout autre objet scintillant. Alors, quand après dix secondes, Nele et moi en avions chacun un sur la tête, on en tirait une drôle... de tête. Mais ça va, dès qu'on a épuisé le stock de cacahuètes achetées pour ces drôles, ils ne s'intéressent plus du tout à nous. Ils se grattent, s'épouillent, se taquinent... Des singes quoi. Il y a tout de même un truc qui m'a turlupiné en les voyant. Ils ont tous une crête sur la tête. Ca doit être la coiffure à la mode mais bizarrement, ils me faisaient penser à quelqu'un. Je ne trouve pas mais si quelqu'un a une idée...

Un peu plus loin, on découvre des chauves souris géantes. Alors là, c'est étonnant. On les approche à moins de 30 centimètres et elles sont dociles comme tout. Drôle de bête, très intrigantes.

Pour cette visite, une guide de l'endroit nous a accompagnés mais elle n'est pas payée. Elle nous a présenté sa boutique de vêtements et c'est son seul revenu. Un petit pourboire a été le bienvenu, il fallait quand même le savoir qu'elle ne recevait aucune part du prix d'entrée. Et c'est pas ce qui l'a empêchée d'être aux petits soins avec nous et toujours souriante.

            

Le marché de Tabanan

 

 

Un peu plus loin, on découvre le marché traditionnel de Tabanan avec Sophie. On ne l'aurait jamais trouvé. De tous petits couloirs entre les magasins nous y mènent. Derrière, c'est un dédale de couloirs et d'échoppes et on y trouve de tout. C'est un vrai petit monde qui vit là. Légumes, tissus, paniers, bijoux, couteaux... On y coud, découpe, tranche, tisse, décore... On nous fait goûter de tout avec le sourire. Ah oui. Il faut marchander même quand on achète 100 grammes de légumes et de toutes façons, les touristes paient plus cher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pura Tanah Lot

On reprend la voiture, le gardien des parkings, contre quelques rupiahs, bloque la circulation de mobylettes pour nous permettre de passer. On croyait avoir tout vu en Egypte mais ici, les panneaux, les lignes sur le sol... ce n'est que de la décoration. Le seul truc qui fonctionne, c'est le klaxon.

 

 

 

On descend vers le sud et donc la mer et ça se sent. On arrive alors à Pura Tanah Lot. Ce temple demeure avec Besakih et Ulu Watu le temple le plus visité de Bali. La légende veut qu’il ait été édifié par Danghyang Nirartha, le grand prêtre de Java-Est qui aurait été saisi par la beauté du site. Il est vrai que la côte, avec ses rochers et ses vagues déchaînées, présentent un aspect sauvage qui met en valeur le magnifique temple de Tanah Lot.

 

 

Après la visite, Sophie nous emmène dans un restaurant où on goûte du poisson cuit dans la feuille de bananier et du poulet, le tout avec du riz (Déjà 10 fois du riz depuis qu'on est partis, ils savent pas ce que c'est qu'une frite?) Et surtout, on boit une énorme noix de coco. Ca c'est super bon.

 

            

 Le ventre bien rempli, on continue vers Mengwi et son temple. En chemin, on tombe comme d'habitude sur une cérémonie religieuse.

Taman Sayun

Constamment enrichi et restauré depuis sa fondation au XVIIe siècle, le Taman Sayun est le temple de la famille royale de Mengwi. Entouré de larges douves peuplées de nénuphars, on y accède par un pont, puis il faut franchir une porte monumentale qui donne accès à un paisible jardin. Au fond du temple se trouve la deuxième enceinte et ses élégants mérus alignés. Le plus remarquable est celui dédié au Mont Agung avec ses 11 toits (le plus grand nombre possible donc le plus saint). Les autres mérus sont dédiés au Mont Batur, à la déesse Sri (déesse du riz) ou aux dieux ancestraux du royaume Majapahit (qui colonisa Bali au XIVe siècle)... De nombreux pavillons, cérémoniels ou pratiques sont dispersés dans toute l'enceinte sacrée du temple. Le Taman Sayun est un lieu agréable à visiter, où le calme des éléments, les équilibres architecturaux et l'espace incitent à la méditation....

Voilà une bonne journée de passée. A l'hôtel, on  a encore trouvé un peu d'énergie pour descendre une dernière fois jusqu'à la rizière. On y a rencontré aussi deux sympathiques Toulousains en lune de miel. Le soir, l'hôtel s'est rempli de japoniais qui n'avaient rien de mieux à faire que de s'interpeller de balcons en balcons par de tonitruants "Hallo". Sont pas beaux les japs!!!

 

Déjà temps de préparer nos bagages car demain, départ pour Miunduk où un pavillon traditionnel nous attend.