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Ubud

L'hôtel Tjampuhan

L'établissement classique Tjampuhan & Spa, construit au niveau du lieu de rencontre de deux rivières, est mythique depuis 1928, année de sa construction pour les hôtes du Prince d’Ubud. Premier hôtel de la colonie d'artistes d'Ubud, cette maison d'hôtes a eu le plaisir d'accueillir des célébrités et des peintres étrangers. Combinant des bungalows de style traditionnel à un établissement de soin thermal, toute la propriété rend hommage au patrimoine artistique d'Ubud et à l'esprit de l'hospitalité balinaise. On est littéralement plongés au cœur d’une vallée où, il y a plusieurs siècles, Rçi Markandya trouva l’inspiration pour achever le « Mother Temple » de Besakih. L’hôtel est situé sur les berges des eaux sacrées de la rivière Tjampuhan.

  

     

  

  

  

Ubud, galeries d'art, marché et négociations

Première visite d'Ubud. C'est pas difficile, il n'y a quasiment qu'une rue mais elle est longue. D'abord échanger nos dollars. Yes mister president. Puis un petit tour dans le marché.  Qué bazar. On entre dans un véritable zouk. Nathalie nous a dit que les bonnes affaires se fond au fond à gauche, on y va, et on arrive dans une cour pour s'apercevoir qu'il y a encore plus au fond à gauche. On descend dans une sorte de parking souterrain rempli d'échoppes. Les odeurs sont fortes, bonnes, mauvaises, enivrantes au gré des étals. On vend des fruits, des légumes, en plein milieu un warang propose des morceaux de viandes que je ne donnerai sans doute pas à mes chats, plus loin des épices, des pâtisseries, de l'encens, de la viande. une vieille vend ses poissons étalés sur les marches d'un escalier de béton, une autre coupe dans un cochon bien entamé. On achète des pâtisseries. On découvrira plus tard que certaines sont dédiées aux offrandes et ne sont pas mangeables, on les a offertes dans le temple. Et on négocie l'achat d'encens. Alors, trois sacs d'environ 200 bâtons. Premier prix proposé par la vendeuse, 900 000 rupiahs (Calcule hein, on t'a déjà dit qu'il faut diviser par 11000). On dit non et elle dit "Donne un prix" Et voilà, c'est le jeu. Tout, ici se négocie, même quand le prix est indiqué. On divise par 5, parfois 10 et selon l'humeur du marchand, l'heure du jour ou le nombre de Geckos qui courent sur le mur, le prix est accepté ou pas. Finalement, après une bonne négociation, on les a pour 50 000 rupiahs. Oui, oui, 600 bâtons d'encens. On en fera des petits paquets cadeau pour les amis, c'est promis. On veut aussi un sarong. C'est obligatoire pour entrer dans les temples. Ils sont très beaux. En batik, certains cousus de fils d'or. Là aussi on négocie, on achète. Puis, ce sont les peintures, les masques, les marionnettes, les statues... on tente le coup mais sans plus. Les prix sont plus élevés et on a encore 6 jours devant nous. 6 heures à ce petit jeu, c'est épuisant. On en a assez, on boit une bière et un jus dans un bar puis on franchit le pont suspendu et on rentre à l'hôtel.

     

  

  

 

Le palais royal

Situé dans le centre d'Ubud sur la route principale, en face du marché et du centre d'informations touristiques, le Puri Saren Agung est également connu sous le nom de palais d'Ubud. Ubud a été "une ville royale" pendant plus de cent ans. Ses princes, qui portent le titre "Tjokorda" ou "Agung" vivent toujours dans des palais traditionnels, appelés "Puris". Malheureusement, on ne peut accéder qu'à deux cours. Déjà, les portes et sculptures sont très fouillées. On tend le cou pour voir par dessus les murs les autres cours. On découvre un fouillis de pavillon entourés de plantes et d'arbres. On revient dans la première cour et on décide de goûter nos pâtisseries. Mis à part une sorte de gâteau au miel comme on peut en trouver dans les restos chinois, ce n'est pas terrible. On en choisira d'autres plus tard.

       

Le Pura Dalem

 On a acheté des places pour un spectacle de danses balinaises qui se tiendra au Pura Dalem, alors, on y va pour prendre connaissance du lieu et finalement, on en profite pour visiter le temple. On met tant bien que mal nos sarongs, j'ai pas encore la main. Loin d'être le plus intéressant de tous, il possède tout de même une magnifique porte et des sculptures remarquables. La cour sacrée est ouverte mais je me garde bien d'y entrer par respect. Nele par contre a décidé qu'elle irait prendre quelques photos. Heureusement qu'on a acheté des offrandes, elle tente alors de se faire pardonner en les plaçant sur un hôtel.

     

  

  

 

Plouf

Après une longue journée de marche et de marchandages, on regagne l'hôtel et notre chambre pour immédiatement en ressortir et faire un gros plouf dans la piscine. Cette piscine est en pleine nature. 30 mètres en contre bas coule la rivière sacrée. On se baigne en observant les écureuils qui courent le long des branches. L'eau est un peu froide ou alors nous sommes très chauds.

On entend parler français, on engage la conversation. Un couple de calédoniens. Pour information, la Calédonie est un territoire français d'outre mer avec son propre gouvernement qui a encore le franc comme monnaie. En 2018, elle sera peut-être indépendante mais elle restera située entre l'Australie et la Polynésie française. Surprise quand on leur apprend que nous sommes mouscronnois. Ils y ont habité 1 an, elle a travaillé dans un bureau de douane à Tourcoing, lui dans une usine à Courtrai et leur fils, Steve Brésil (C'est son nom, il est éliminé), a suivi une année de cours au... Sacré-Cœur. Comme le monde est petit. On veut oublier l'école et elle revient au galop. Madre de dios.

  

 

PS: Viva Espana. Pour une fois j'ai le bon pronostique.