Bali

Excursion manquée, we are crazy!

Tôt levés, nous déjeunons goulument car on a décidé de se rendre à vélo au palais aquatique de Ajung. D'après la carte du guide "Lonely planet", il devrait y avoir environ 15 kilomètres. Même si on sait que ça monte, on se sent tout-à-fait en mesure d'y arriver. On s'y repose et on fait le chemin en sens inverse. 30 kilomètres sur une journée, ce n'est vraiment pas la mer à boire. Et pourtant, on l'a bue et jusqu'à la dernière goutte.

  

Partis gaillardement, on a enfilé les montés tant qu'on a pu à vélo et à pied là où le pourcentage grimpait au delà de nos possibilités. On a filé dans d'interminables descentes. Les paysages se sont succédés, différents, majestueux, la mer à gauche, la montagne à droite, les villages en contrebas finissaient par être traversés au détour des lacets.

  

En chemin, on s'arrête devant une école maternelle. Les bâtiments sont à peine achevés que les enfants on déjà envahi la classe. Une institutrice nous fait entrer et on y découvre une quarantaine d'enfants de 4 à 5 ans aux jolis costumes autour de tables multicolores chanter des chansons et mimer les paroles. On promet de leur offrir les boîtes de crayon de couleurs que l'on a emportés de Belgique. La classe étant complètement vide d etout matérile, ils en auront bien besoin.

  

  

Au bout d'une vingtaine de kilomètres, point de palais aquatique en vue mais une fatigue légitime. il est midi, le soleil tape dur et on a déjà ingurgité trois bouteilles d'aqua. On s'inquiète, pose la question aux indigènes qui peu habitués de rencontrer des touristes dans ce coin sauvage sans hôtel ne parle pas vraiment anglais. Les annonces nous surprennent: entre 5 et 20 kilomètres à parcourir encore. On relit les cartes, vérifie l'échelle puis finalement, on s'aperçoit que de temps en temps, des bornes indiquent les distances et en réalité, entre Amed et Ajung, ce ne sont pas 15 kilomètres mais presque 40 qu'il aurait fallu avaler. Merci les cartes balinaises, merci "Lonely Planet", que j'éviterai à l'avenir d'appeler guide.

  

  

Découragés, on décide de faire demi tour. Heureusement, on tombe sur un hollandais qui nous parle en anglais pour nous expliquer qu'il existe une petite route qui permet d'éviter la plus grosse côte de notre périple. Celle où j'avais déjà dû revenir sur mes pas pour encourager Nele à continuer un peu.

  

On arrive à l'hôtel vers 15h30 après avoir roulé et marché pendant 6 heures, bu et transpiré 6 litres d'eau.

  

  

Heureusement, les paysages rencontrés ont permis de négliger la déception de n'avoir pas vu le palais aquatique.

Voilà la preuve: Amlapura 43 km, Celik 3 km, donc un total entre les deux de 46 km. Avec l'échelle de la carte là bas tout en haut, on arrive à environ 25 kilomètres.