Bali
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Bagages, bagages, plus lourds qu'au départ

Dernier jour à Amed, dernier jour à Bali. On doit laisser la chambre à 11h00 et ranger nos bagages dans un coin. On peut quand même encore profiter de la piscine et des Bébecs.

Les portefeuilles sur pattes maigres maigres maigres ont de sérieux problèmes avec leurs bagages qui ont pris de l'embonpoint après le passage par Ubud. Une nouvelle valise s'est ajoutée aux autres mais ne dépassera-t-on pas les 40 kilos autorisés et comment faire avec les objets cassables?

Alors, on range, on case, on rivalise d'astuces pour protéger les objets de nos vêtements tout en répartissant au mieux entre les valises pour la soute et les sacs pour la cabine. Nos sacs à dos seront très utiles aussi.

Notre transport est prévu à 16h00, alors, dernière journée au pool, on se changera dans les toilettes.

Pour rentrer dans le pays, on a dû acheter un visa qui n'a jamais servi, pour le quitter, il faut payer encore 150 000 rupiahs par personne. On a croisé beaucoup de personnes durant notre périple. Des allemands, hollandais, français... tous avaient un point commun, ils étaient si pas très fortunés, à tout le moins très à l'aise. Bali n'est plus une destination pour toute les bourses. Les prix ont augmenté jusqu'à tripler et le touriste est considéré comme un cochon payeur. Toutes les sollicitations sont bonnes et tous les moyens aussi. On ne compte plus les demandes pour payer l'école, les vêtements, les chaussures... Des petits mots en anglais nous sont glissés dans les mains si on n'a pas compris les mots prononcés. L'entrée d'un temple, payant, l'emprunt d'un sarong, payant, l'entrée d'un village, payant... Et systématiquement, les prix sont excessifs, systématiquement, il faut discuter, négocier, s'en aller, être rappelés. Pour rappel, un balinais hindouiste doit payer chaque mois pour son culte, doit faire chaque jour de multiples offrandes, doit se mettre en congé sans solde très régulièrement pour préparer les fêtes, mariages, crémations. Une crémation peut coûter 25 000 euros jusqu'à 200 000 euros. Certains vendent leur maison, empruntent... pour payer le culte. Manifestement, l'état et sans doute la caste des rois et la caste des prêtres, parvient à maintenir sous son joug une population exsangue. Population qui malheureusement est bercée dès son plus jeune âge d'histoire abracadabrantes de voyants, de réincarnation, de croyances relevant plus sûrement de la superstition que de la religion. Comme leur culture est basée sur la famille, qu'ils vivent en famille et que l'histoire est essentiellement orale, il est fort probable qu'ils mettront du temps à s'émanciper.

Demain, on est en Belgique. Tremblez mauvaises herbes du potager, j'arrive.