Montluçon, une ville médiévale et festive qui réserve de belles surprises. Voici un article pour vous aider à organiser votre séjour et à ne rien manquer des sites incontournables.
Montluçon, une cité d'histoire et de culture
Montluçon est située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est la porte d'entrée du Massif central et offre un cadre naturel préservé. Montluçon a une longue histoire qui remonte à l'époque gallo-romaine, mais c'est surtout au Moyen Âge qu'elle se développe sous l'impulsion des Ducs de Bourbon, qui y construisent un château fortifié dominant la ville. Montluçon conserve un riche patrimoine médiéval, avec ses maisons à pans de bois, ses églises, ses hôtels particuliers et ses remparts. Au XIXe siècle, Montluçon connaît un essor industriel grâce à la métallurgie et au chemin de fer. Elle se dote alors de monuments emblématiques comme l'hôtel de ville, le théâtre Gabrielle-Robinne ou l'avenue Marx-Dormoy. Aujourd'hui, Montluçon est une ville dynamique et culturelle, qui accueille de nombreux événements et festivals tout au long de l'année. Elle abrite également le MuPop, le musée des musiques populaires, qui retrace l'histoire de la musique à travers des instruments, des styles et des univers emblématiques.
Que voir et que faire à Montluçon ?
Si vous disposez d'une journée pour visiter Montluçon, voici les étapes incontournables que je vous conseille :
- Commencez par monter les escaliers qui mènent au château des Ducs de Bourbon, qui surplombe la ville depuis le XIe siècle. Vous pourrez admirer son architecture militaire et civile, son donjon carré et sa terrasse panoramique qui offre une vue imprenable sur les toits de Montluçon.
- Redescendez vers la cité médiévale par les rues et ruelles qui serpentent autour du quartier Saint-Pierre. Vous pourrez flâner dans les ruelles pavées et admirer les maisons à pans de bois datant du XVe au XVIIe siècle, qui témoignent du passé commerçant et artisanal de la ville. Ne manquez pas l'église Saint-Pierre, qui date du XIIe siècle et qui présente un mélange de styles roman et gothique.
- A ne pas manquer, le Mu Pop, le musée des musiques populaires qui se trouve dans l'ancien couvent des Ursulines. Vous pourrez y découvrir l'histoire de la musique du XVIIe siècle à nos jours, à travers plus de 3500 instruments, des costumes, des affiches, des vidéos et des sons. Vous pourrez également vous initier à la pratique musicale grâce aux espaces interactifs et aux ateliers proposés par le musée. Une petite pépite.
- A la sortie du musée, passez à l'arrière pour découvrir le jardin Wilson. Il s’étend sur une superficie de 12 000 m² et offre un cadre très structuré et agréable, avec de belles essences d’arbres et d’arbustes. De style classique “à la française”, avec des allées rectilignes, des parterres géométriques, des topiaires taillées et des bassins. Le jardin Wilson abrite également plusieurs espèces végétales rares ou originales, comme le poncirus trifoliata, un agrume épineux qui produit des fruits comestibles, l’euonymus myrianthus, un arbuste aux fleurs jaunes et aux fruits roses, ou encore le cèdre bleu de l’Atlas.
Pierre Diot
A découvrir également, les réalisations de Pierre Diot, architecte français qui a marqué le paysage montluçonnais par le nombre et l’originalité des bâtiments publics et privés qu’il a construits. Il a travaillé à Montluçon de 1910 à 1956. Parmis ses réaliations, l’hôtel de ville, qui est un bâtiment de style néo-classique, avec une façade ornée de colonnes et de statues. Il a été inauguré en 1926 et abrite les services administratifs de la ville. Il se trouve sur l’avenue Marx-Dormoy, qui est une autre réalisation de Pierre Diot, qui a aménagé cette voie large et rectiligne pour relier le centre-ville à la gare1. Le théâtre Gabrielle-Robinne, qui est un bâtiment de style Art déco, avec une façade en béton armé décorée de mosaïques et de bas-reliefs. Le préventorium, qui est un bâtiment de style oriental, avec une coupole, des arcades et des balcons. Il a été construit en 1913 pour accueillir les enfants atteints de tuberculose. Pierre Diot a participé à la restauration de l’ancien couvent des Ursulines. bâtiment du XVIIe siècle, qui abritait autrefois une école religieuse. Il a conservé les éléments architecturaux d’origine, comme les voûtes, les escaliers et les vitraux. IL abrite maintenant le Mu pop.
Montluçon est une ville qui a su conserver son charme historique tout en se tournant vers la modernité et la culture. Elle vous séduira par son patrimoine médiéval, son dynamisme industriel, sa richesse musicale et sa convivialité.
Waulsort, un village au charme authentique. Un patrimoine architectural étonnant au coeur de l’histoire et de la nature Venez découvrir ses trésors et ses secrets !
Waulsort est un village situé en bord de Meuse, dans la province de Namur, en Belgique. Il fait partie de la commune d’Hastière depuis la fusion des communes de 1977. Waulsort a une longue histoire qui remonte au Xe siècle, quand des moines irlandais fondèrent l’abbaye de Waulsort, un centre spirituel et culturel du Moyen Âge. L’abbaye fut détruite par les révolutionnaires français à la fin du XVIIIe siècle, mais il en reste encore quelques vestiges à visiter.
Ce qui fait le patrimoine de Waulsort aujourd'hui est dû aux riches anglais au XIXe siècle. Ceux-ci, grands voyageurs découvrent la vallée mosane et y installent leur seconde résidence pour retrouver le côté paisible de leur Angleterre natale.
Un patrimoine architectural remarquable
Waulsort est aussi connu pour son patrimoine architectural. Le village conserve de nombreuses maisons en pierre du pays, datant du XVIIe au XXe siècle, ainsi que des villas mosanes de style Belle Époque, témoins de l’âge d’or du tourisme fluvial, comme la Villa Albert, la villa Les Hortensias, la villa Margot... La Villa 1900
La Villa 1900 est une villa de style Belle Époque, construite en 1902 par l’architecte Léon Govaerts. Elle se remarque par sa façade en bois peint en vert, avec des éléments en métal et en verre. Elle est ornée de guirlandes, de rosaces et de médaillons. Elle dispose aussi d’une véranda, d’une terrasse et d’un belvédère. La Villa 1900 est actuellement un lieu culturel et touristique, qui propose un restaurant, une épicerie, un musée, un escape game et des animations diverses. Sur cette page, découvrez une capsule enregistrée par la RTBF à la Villa 1900.
Si l'envie vous prend de passer un séjour hors du temps dans une magnifique demeure de charme, je vous conseille le B&B Windsor au coeur même du village.
L'histoire au rendez-vous
L'église Saint-Michel
L’église romane Saint-Michel est l’une des plus anciennes du patrimoine roman mosan. Elle a été construite entre 1048 et 1075 par l’abbé Lambert de Waulsort, et consacrée par l’évêque de Liège Théoduin. Elle présente une nef de quatre travées avec des arcades en plein cintre, un chevet rectiligne et une porte baroque datée de 1711. L’intérieur renferme un plafond et du mobilier du XVIIIe siècle, des stalles du XIVe siècle, des fonts baptismaux et des stèles funéraires du XVIe siècle. L’église est classée comme monument historique depuis 19361. Le château Thierry
Les ruines du Château-Thierry se dressent sur un éperon rocheux qui domine Waulsort sur la rive droite de la Meuse. Il s’agit d’une ancienne forteresse médiévale qui aurait été construite au IXe siècle pour protéger la vallée et son abbaye. Elle a appartenu à plusieurs familles nobles, comme les de Faing, les de Rochefort et les de Brandebourg. Elle a été impliquée dans les luttes entre le comté de Namur et la principauté de Liège. Elle a été détruite par les Français en 1675, après la prise de Dinant. Il n’en reste que quelques vestiges, qui sont classés comme site historique depuis 19872. L'abbaye bénédictine
L’ancienne abbaye bénédictine de Waulsort date du Xe siècle. Elle a été fondée par Eilbert de Florennes, qui a invité des moines irlandais venus d’Écosse pour évangéliser la région. Ses trois premiers abbés, Maccalan, Cathroé et Forannan, sont considérés comme saints. L’abbaye a été un centre spirituel et culturel du Moyen Âge, qui s’est illustré dans l’orfèvrerie, la ciselure et l’émaillerie. Elle a été rattachée à l’abbaye d’Hastière vers l’an 1000. Elle a subi plusieurs destructions et pillages au cours des siècles, notamment par les iconoclastes en 1568 et par les révolutionnaires français en 1793. Il n’en reste que le palais abbatial, qui est connu sous le nom de château de Waulsort. Il a été classé comme monument et comme site en 1989 mais ne se visite pas.
Des randonnées en veux-tu en voilà
Waulsort est certainement un lieu idéal pour les amateurs de nature et de randonnée. Le village dispose d’un port de plaisance et d’une capitainerie sur la rive droite, où l’on peut pratiquer la navigation de plaisance. C'est de cette rive que parte la plupart des sentiers de randonnée. Pour traverser la Meuse, il faudra voir avec le dernier passeur d’eau encore en fonction. Ce service public permet de rejoindre l’autre rive, où se trouvent les Cascatelles, un ensemble de petites cascades qui offrent un spectacle fascinant et reposant. Un sentier balisé permet de découvrir la faune et la flore des bois et des falaises qui entourent le village, ainsi que le panorama sur la vallée de la Meuse. Des points de vue impressionnants
Lors d’une balade dans la forêt, on peut aussi profiter des points de vue sur les châteaux de Walzin et de Freyr, deux joyaux du patrimoine local. Le château de Walzin
Le château de Walzin est un château médiéval, qui date du XIe siècle. Il a été construit sur un rocher escarpé, qui domine la Lesse, une rivière qui se jette dans la Meuse. Il a servi de poste de surveillance et de défense avancée pour la ville de Dinant, qui était souvent menacée par les invasions étrangères. Le château a appartenu à plusieurs familles nobles, comme les de Faing, les de Rochefort et les de Brandebourg. Il a été le refuge du célèbre Guillaume de La Marck, surnommé le “Sanglier des Ardennes”, qui s’est rebellé contre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Le château a subi de nombreuses destructions et reconstructions au fil des siècles, et a été restauré dans un style néo-gothique au XIXe siècle. Il appartient aujourd’hui à la famille Limburg Stirum, qui en interdit la visite. Le château de Walzin est considéré comme l’un des plus beaux et des plus impressionnants de Belgique. Le château de Freyr
Le château de Freyr est un château renaissance, qui date du XVIe siècle. Il n'est pas à proprement parler dans la zone de Waulsort mais une randonnée très agréable relie les deux. Il a été construit sur la rive gauche de la Meuse, entre Waulsort et Dinant. Il forme avec les rochers de Freyr sur l’autre rive un des plus beaux sites naturels de Belgique. Il a été la propriété de la famille De Beaufort-Spontin, qui a accueilli des personnalités historiques comme Louis XIV, Stanislas Leszczynski ou Marie-Christine d’Autriche. Le château présente un décor raffiné et cosmopolite, qui témoigne d’une importante demeure. Il est entouré de jardins à la française, qui sont agrémentés de parterres, de charmilles, de bassins, de fontaines et d’orangers. Le château et les jardins sont classés au Patrimoine majeur de Wallonie et sont ouverts au public.
Se désaltérer avec une Caracole
Enfin, pour joindre l’utile à l’agréable, on peut terminer en beauté une journée de visite ou de randonnées ardues par une halte à la brasserie Caracole, située à Falmignoul, à quelques kilomètres de Waulsort. Il s’agit d’une véritable brasserie belge artisanale et pittoresque qui brasse encore à l’ancienne dans des anciennes cuves en cuivre chauffées au feu de bois. On peut y déguster quatre bières différentes : la Caracole (blonde), la Troublette (blanche), la Saxo (ambrée) et la Nostradamus (brune). On peut aussi visiter la brasserie et découvrir son histoire et son processus de fabrication.
Waulsort est aussi un village vivant et chaleureux, où l’on peut profiter de l’accueil et des services de ses habitants. Le projet NOW, une coopérative villageoise, propose notamment des activités culturelles, sportives, gastronomiques ou éducatives pour les visiteurs. Waulsort est donc un village qui vaut le détour, que ce soit pour son histoire, son patrimoine, sa nature ou sa convivialité. Si vous cherchez une destination originale et sympathique pour votre prochain séjour en Belgique, n’hésitez pas à visiter Waulsort ! Vous ne serez pas déçu !
Partons cette fois à la découverte d'un village charmant et pittoresque, situé au bord de la Semois, dans la belle région de la Gaume : Chassepierre. Ce village fait partie des Plus Beaux Villages de Wallonie et vous offre un cadre idéal pour une escapade sympathique. Suivez-moi à la découverte de ses trésors !
Un village de caractère
Chassepierre, c’est d’abord un village qui a du caractère. Ses maisons blanches aux toits d’ardoise se nichent au pied d’une colline rocheuse, surplombée par une église du 18ème siècle au clocher élancé. L’église Saint-Martin mérite une visite pour admirer son mobilier ancien, ses vitraux colorés et sa crypte romane. Une particularité, sa chaire de vérité provient de l'abbaye d'Orval. Sa tour, datée de 1702 domine l'ancien cimetière enclos. Elle est coiffée d'un curieux bulbe et son horloge semble placée à l'emporte-pièce.
Un village de charme
Chassepierre, c’est aussi un village qui a du charme. Ses ruelles étroites et fleuries vous invitent à flâner et à profiter du calme ambiant.
Le lavoir et la fontaine Sainte-Barbe
Le lavoir et la fontaine Sainte-Barbe se trouvent dans le haut du village, à proximité de l’église Saint-Martin. Ils ont été construits dans la seconde moitié du 19ème siècle, en pierre calcaire et en brique. Le lavoir est un petit bâtiment d’allure néo-classique, qui abrite un bassin rectangulaire alimenté par une source. Il est ouvert par trois arcades en plein cintre, reliées entre elles par des bandeaux. Il servait autrefois aux habitants pour laver leur linge, dans une ambiance conviviale et solidaire. La fontaine Sainte-Barbe est située à quelques mètres du lavoir, sur le bord du chemin qui mène à la chapelle du même nom. C’est une cavité creusée dans le talus, maintenue par un mur en pierre. L’entrée est constituée d’un large bloc taillé en arc et surmonté d’une croix sculptée en relief. L’eau de la source s’écoule dans un petit bassin circulaire, puis passe sous le chemin pour rejoindre le lavoir. La fontaine était dédiée à sainte Barbe, la patronne des mineurs et des artificiers, invoquée pour se protéger de la foudre et des incendies. Éléments du paysage rural, ils s’intègrent harmonieusement dans le décor verdoyant du village.
Le presbytère
Le presbytère de Chassepierre est une ancienne demeure du 18ème siècle, qui se distingue par son architecture élégante et son histoire riche. Situé à proximité de l’église Saint-Martin, il surplombe la Semois et offre une vue imprenable sur le village et ses environs. Construit en 1790, il est l’œuvre de l’architecte Jean-Baptiste Chermanne. De style néo-classique, il présente une façade symétrique, ornée de pilastres et de corniches et est coiffé d’une toiture à la Mansart, du nom de l’architecte français qui a inventé ce type de toit à deux pentes.
Un village qui a du talent
Chassepierre, c’est surtout un village qui a du talent. Chaque année, à la fin du mois d’août, il accueille le Festival International des Arts de la Rue, qui transforme le village en une scène géante. Pendant deux jours, se donnent des spectacles de théâtre, de musique, de danse, de cirque ou de magie, réalisés par des artistes venus du monde entier. C’est un événement unique et festif, qui attire des milliers de visiteurs chaque année.
Un village qui a du patrimoine
Chassepierre, c’est enfin un village qui a du patrimoine. Il possède deux sites remarquables, témoins de son histoire et de sa géologie. Le premier est le Trou des Fées, une cavité creusée dans la roche calcaire par l’homme à l’époque romaine. Ce réseau souterrain servait probablement à stocker des denrées ou à se protéger des invasions. On peut le visiter seul mais la visite guidée fait découvrir les légendes et les mystères qui entourent ce lieu.
Le second est l’ancien moulin banal, qui date du 16ème siècle. Ce moulin servait à moudre le grain des habitants du village, qui devaient payer un impôt au seigneur pour utiliser ses meules. Il a été restauré et aménagé pour accueillir des manifestations culturelles, comme des concerts ou des expositions. Il offre une vue imprenable sur la Semois, qui serpente en contrebas.
Pour en savoir plus, une publication de la Maison des Plus Beaux Villages de Wallonie.
Chassepierre est un village qui a tout pour plaire. De quoi en faire une destination originale et authentique pour votre prochain week-end, n’hésitez pas à le visiter !
Si vous cherchez une destination charmante et pittoresque pour votre prochain séjour en Belgique, ne manquez pas de visiter Durbuy, la plus petite ville du monde. Située dans la province de Luxembourg, au bord de l’Ourthe, Durbuy vous séduira par son patrimoine historique, ses rues pavées et ses maisons anciennes. Fondée au 11ème siècle par le duc de Luxembourg. Elle a été un important centre commercial et religieux au Moyen Âge. La ville a été fortement endommagée pendant les guerres de religion, mais elle a été reconstruite au 17ème siècle. Durbuy a été la capitale du duché de Luxembourg de 1815 à 1830.
La plus petite ville, vraiment ?
Aux pieds du château, se love cette petite ville de pierres préservée par le temps. Entourée d'une rivière, de collines et de bois, Durbuy est souvent promu comme étant « la plus petite ville du monde ». Ce slogan touristique n'est pas tout à fait vrai. Bien que le roi Jean de Bohème, comte de Luxembourg, donna en 1331 le statut de ville à la cité des bords de l'Ourthe et que la vieille ville de Durbuy ne compte que 400 habitants, la plus petite ville du monde est Hum, en Croatie qui compte seulement 30 habitants.
Le château de Durbuy
Le château de Durbuy est l’un des monuments les plus emblématiques de la ville. Du haut de son promontoire rocheux, il a des allures romantiques. Il domine le paysage depuis le XIe siècle, lorsque Henri II de Namur, comte de Durbuy, fit reconstruire la forteresse ainsi que l’enceinte circulaire aujourd’hui disparue qui avait été détruite un siècle plus tôt. Le château a appartenu à la famille d’Ursel à partir de 1726 et est aujourd’hui une propriété privée qui ne se visite pas. Mais vous pouvez admirer son architecture médiévale depuis le pont ou le parc des Topiaires.
Durbuy est une ville qui a su préserver son cachet d’antan. En vous promenant dans ses rues étroites et sinueuses, vous découvrirez des maisons en pierre du XVIIe et du XVIIIe siècle, ornées de fleurs et de volets colorés. Certaines sont même classées au patrimoine. Vous pourrez également admirer l’église Saint-Nicolas de style gothique tardif érigée par les Récollets et les Récollectines qui vivaient de mendicité et de prédication, en 1632, le couvent des Récollets fondé en 1625 malmené à la révolution ou encore la Halle aux Blés.
Un rocher spectaculaire
Un phénomène géologique à ne pas manquer à Durbuy, c'est le fameux anticlinal de Durbuy formé de couches de calcaires dolomitiques dont le plissement est dû à la tectonique. Mis en valeur par un ensemble de jeux d'eau, il est une particularité naturelle remarquable.
Les atouts de Durbuy
Durbuy n’est pas seulement une ville avec un riche passé historique, c’est surtout une ville qui possède un charme romantique indéniable. Il suffit de se laisser aller à flâner dans le dédale de rues piétonnes sinueuses et médiévales flanquées de bâtisses remarquables presque toutes occupées par des artisans d'art ou de bouche.
Durbuy est entourée de forêts et de rivières, ce qui en fait une destination idéale pour les amoureux de la nature. Vous pourrez profiter de la nature environnante en faisant du kayak, du vélo, de la randonnée ou de l’escalade.
Vous pourrez également visiter le parc des Topiaires, qui abrite sur plus d'un hectare plus de 250 sculptures végétales représentant des animaux, des personnages ou des symboles. Si vous aimez les sensations fortes, ne manquez pas le parc d’attractions Adventure Valley, qui propose des activités comme le saut à l’élastique, la tyrolienne ou le laser game. Durbuy s'est surtout fait une solide réputation gastronomique. D'excellents cuisiniers mitonnent de délicieux plats qui mettent à l'honneur les produits locaux.
Durbuy est une ville qui a tout pour plaire aux petits et aux grands. N’hésitez pas à y faire un tour lors de votre prochain voyage en Belgique. Pour en savoir plus, téléchargez le guide de la petite ville de Durbuy.
Falaises sculptées par les vagues, jardins suspendus qui surplombent la mer, magnifiée par des artistes qui ont immortalisé ce paysage unique. Étretat, c’est la Normandie en majesté. Ne manquez pas cette expérience inoubliable !
Étretat, charmante commune balnéaire située sur la côte d’Albâtre en Normandie, est célèbre pour ses falaises spectaculaires qui ont inspiré de nombreux artistes et écrivains. Nous l'avons visitée plusieurs fois. Suivez-nous dans ce parcours à la découverte des merveilles d’Étretat !
La ville et sa situation
Étretat se trouve à 25 km au nord du Havre, 70 km au nord-ouest de Rouen et à la même distance au nord-est de Caen. C’est une ancienne ville de pêcheurs, qui s’est transformée en station balnéaire au XIXe siècle, attirant le tout Paris. Aujourd’hui, Étretat est un lieu touristique incontournable, qui offre un cadre naturel exceptionnel et un patrimoine culturel riche.
Le parking du Grand Val
Étretat dispose de plusieurs parkings gratuits en dehors de la ville, payants à l'intérieur. Nous avons l'habitude de nous garer sur la route de Bénouville mais, lors de plus grandes affluences, nous préférons le parking du Grand Val situé à l’entrée de la ville. C’est un vaste espace où nous pouvons garer notre voiture facilement. C'est ici que commence notre visite. De là, nous pouvons rejoindre le centre-ville à pied, en empruntant l’avenue Damilaville.
Le clos Arsène Lupin
Notre première étape est le clos Arsène Lupin, une maison-musée dédiée à Maurice Leblanc, le créateur du célèbre gentleman cambrioleur. Nous entrons dans un univers mystérieux et ludique, où nous suivons une enquête en huit temps, ponctuée de sons et lumières. Dans un décor du 19°, dans l'imaginaire et la féerie, les étapes se succèdent. Nous découvrons la vie et l’œuvre de l’écrivain, ainsi que les liens entre son personnage et Étretat. Nous apprenons notamment que l’aiguille creuse, une des falaises emblématiques du site, renfermerait le trésor des rois de France ! Légende ?
Le Vieux marché
Nous continuons notre balade vers le Vieux marché, une place animée par des commerces et des halles en bois. L’architecture typique des maisons normandes, avec leurs façades à colombages et leurs toits en ardoise est remarquable. Nous profitons de l’ambiance conviviale du marché pour dénicher quelques produits locaux comme le cidre, le fromage ou les fruits de mer. Et à chaque fois, nous nous laissons tenter par une crêpe ou une galette dans une des crêperies qui bordent la place.
La plage
Étretat n'étant pas très étendu, très vite, nous arrivons à la plage, qui s’étend sur plus d’un kilomètre entre les falaises d’amont et d’aval. Nous marchons sur les galets, qui font un bruit caractéristique sous nos pas. La mer change de couleur selon la lumière à chaque instant, quel spectacle ! Plusieurs bateaux de pêche et voiliers sillonnent à l’horizon tandis que nous respirons l’air iodé à pleins poumons et nous sentons la brise marine sur le visage.
La falaise d’aval
Nous longeons la plage vers la gauche, en direction de la falaise d’aval. C’est la plus célèbre des falaises d’Étretat, avec sa forme d’arche et son aiguille qui se dresse au milieu de l’eau. Elle a été immortalisée par de nombreux peintres impressionnistes, comme Claude Monet ou Gustave Courbet. Elle a aussi servi de décor à des films comme Arsène Lupin ou L’Aventure c’est l’aventure. La beauté du paysage qui se révèle sous différents angles selon notre avancée nous éblouit.
Le trou de l’homme
Au bout de la plage, se trouve le trou de l’homme, une grotte creusée dans la falaise. C’est ici qu’en 1792, un naufragé suédois fut sauvé in extremis après avoir passé 24 heures dans cette cavité où les vagues l'avaient projeté alors que ses infortunés compagnons échouaient sur la grève. C'est alors que la grotte fut baptisée du nom de trou de l'homme. Aujourd’hui, l’accès au trou de l’homme est interdit pour des raisons de sécurité, mais nous pouvons quand même apercevoir son entrée depuis le bord de l’eau. Fréquemment des personnes ont la mauvaise idée de s'y laisser enfermer et doivent alors patienter plusieurs heures, jusqu'à marée basse pour en sortir ! La solution serait la reconstruction de la valeuse, l'escalier qui monte dans la falaise.
La falaise d’amont
Nous rebroussons chemin et nous dirigeons vers la falaise d’amont, qui se situe à l’opposé de la falaise d’aval. Elle est moins spectaculaire, mais elle offre une vue panoramique sur la baie d’Étretat et sur la falaise d’aval. Elle est surmontée d’une chapelle et d’un monument, que nous allons visiter.
L’accès aux falaises par les escaliers
Pour accéder aux falaises, nous devons emprunter des escaliers qui partent de la plage. Ils sont assez raides, mais ils valent l’effort. En route en direction de la chapelle Notre Dame de la Garde.
La chapelle Notre Dame de la Garde
La chapelle Notre Dame de la Garde domine la falaise d’amont. C’est une petite chapelle blanche, construite en 1854 par les marins et les pêcheurs pour remercier la Vierge de les protéger. Les marins portèrent d'ailleurs les matériaux de construction à dos et à bras. Elle a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, puis reconstruite à l’identique en 1950. De style néo-gothique, elle est édifiée en moellons irréguliers de pierre calcaire et renforcée par du béton armé et elle dispose d'une nef en forme de carène qui fait référence à la vocation de lieu de culte pour les marins. D'autres détails se réfèrent à la mer comme ses contreforts ornés de gargouilles à têtes de poisson et les navires stylisés se cachant parmi les vitraux des baies. Pour en savoir plus, un joli feuillet en pdf est disponible.
Le monument de l’oiseau blanc
Nous continuons notre chemin vers le monument de l’oiseau blanc, qui se trouve à quelques mètres de la chapelle. C’est une flèche métallique pointée vers le ciel qui rend hommage aux aviateurs Charles Nungesser et François Coli, qui tentèrent en 1927 de traverser l’Atlantique à bord de l’Oiseau Blanc. Ils décollèrent du Bourget le 8 mai 1927, mais ils disparurent en mer sans laisser de trace. Le monument a été érigé en 1962 à l’endroit où ils furent vus pour la dernière fois.
Le roc Vaudieu
Nous nous approchons du bord de la falaise sans prendre de risque afin d'observer le roc Vaudieu. C’est un rocher isolé dans la mer, qui ressemble à une tête de lion. Il fait partie du paysage d’Étretat depuis des siècles, et il a été représenté par plusieurs artistes. Bien qu'il soit accessible à marée basse, il faut faire attention aux courants.
L’aiguille de Belval
Depuis le haut de la falaise à l'aplomb du roc Vaudieu, le panorama est splendide et nous donne à voir le rocher le plus élégant de la Côte d’Albâtre dont l'équilibre semble un défi. Pour la découvrir sous tous les angles, profitez de cette photosphère.
Les jardins d’Etretat
Il n'est pas facile de détacher le regard du spectacle qui s'offre à nous mais la suite vaut la peine. Demi-tour, direction les jardins d’Etretat. Ceux-ci surplombent la ville et offrent une vue unique sur les falaises et l’aiguille creuse. Ce sont des jardins contemporains, créés par l’artiste paysagiste Alexandre Grivko sur les vestiges du jardin de madame Thébaut autour de sa "Villa Roxelane". Ils sont composés de sept parties, qui représentent chacune une thématique différente :
- Le jardin Avatar, c’est le premier jardin que nous voyons en entrant. Il est inspiré d'une divinité, "Avatara" réincarnée sur Terre et il présente des sculptures végétales aux formes insolites ;
- Le jardin Impressions inspiré du mouvement impressionniste, et il rend hommage aux peintres qui ont immortalisé Étretat. Outre la vue sur les falaises, les méandres de ses comppositions végétales nous rappellent les marées ;
- Le jardin Emotions dont les végétaux rappellent les fonds marins est également inspiré des émotions humaines. Ses sulptures sont étonnantes et réellement très amusantes ;
- Le jardin Zen est inspiré de la philosophie zen, et il invite à la méditation et à la sérénité. Toutes les fleurs de ce jardin sont blanches et il comporte une bambouseraie. Tendez l'oreille. Entre les bruissements des feuilles, c'est le mot "art" que l'on entend ;
- Le jardin d’Aval s'inspire de la célèbre Alice au pays des merveilles. Les plantes y sont insolites et la remarquable collection d'orchidées renforce le surréalisme du lieu ;
- Le jardin La Manche est formé d'un labyrinthe de massifs taillés façon vague déferlante ;
- Enfin, le jardin d’Amont qui surplombe les autres se fond avec l'horizon et la côte pour en épouser les contours. La vue est imprenable.
Retour en ville par l’avenue Damilaville
Nous quittons avec regrets les jardins d’Étretat pour retourner en ville via l’avenue Damilaville, qui longe la falaise d’amont. C'est l'occasion d'encore profiter du panorama sur la mer et sur la plage, qui s’étend à nos pieds.
Les rues et façades d’Étretat
Au hasard des rues d’Étretat, nous admirons les façades des maisons et des commerces. Cette petite ville qui a su préserver son authenticité et son cachet possède un charme certain. De nombreux détails architecturaux, comme les colombages, les lucarnes ou les enseignes en témoignent. Nous découvrons aussi des fresques murales, qui représentent des scènes de la vie locale ou des personnages célèbres liés à Étretat.
Le manoir de la Salamandre
Parmi les maisons qui attirent notre attention, il y en a une en particulier qui nous intrigue : l’hôtel la résidence situé dans le manoir de la Salamandre. Construit au XX° siècle, il s'inspire de l'architecture médiévale. L'achitecte à d'ailleurs utilisé de nombreuses parties d'un bâtiemnt initialement construit à Lisieux. Il est orné de sculptures extérieures, qui se réfèrent à l’alchimie. Aujourd’hui, c’est un hôtel de charme, qui propose des chambres confortables et élégantes.
Si ses falaises et l’Aiguille Creuse, sites naturels parmi les plus impressionnants en Europe, ont fait la renommée mondiale de la ville d’Etretat, son patrimoine nous réserve d'autres surprises. Pour les découvrir, il faut surtout savoir prendre le temps.